Quel que soit le véhicule ou l’appareil sur lequel le roulement est monté, l’entretenir et le changer permet d’assurer une longévité plus importante.
Attention à la défaillance !
De nombreux facteurs peuvent déterminer la défaillance du roulement : son usure naturelle, l’utilisation dans des températures extrêmes, un manque de lubrification (graisse ou huile), des pièces annexes comme les joints endommagés, une charge ou une utilisation non adaptées au roulement, etc. Utiliser un véhicule ou un appareil avec un roulement défectueux peut s’avérer dangereux.
C’est la norme ISO 281 qui définit précisément l’endurance du roulement en tenant compte de la charge exercée sur le roulement, la vitesse de rotation, la durée de fonctionnement du roulement et le type de roulement. Pour en savoir davantage, consultez le dernier examen de cette norme sur le site de l’OIN.
Comment déterminer l’usure ?
Si l’usure du roulement ne peut être constatée visuellement par des signes évidents, l’écoute en fonctionnement peut être une aide. Sur une machine à laver, le grondement assourdissant vous fera immédiatement penser au roulement à changer. Sur un véhicule, un ronronnement entendu qui s’accentue à la vitesse doit vous alerter sur l’usure et la défaillance possible à venir. Des vibrations anormales peuvent aussi se faire ressentir et vous préviennent qu’il est temps de les changer.
Faites le contrôle de vos roulements de roues de votre véhicule régulièrement (tous les 30000 km). Le mécanicien utilisera un outil spécial pour diagnostiquer vos roulements : le stéthoscope de mécanicien. Entretenir le roulement en le lubrifiant ou en le changeant régulièrement permet de garantir une plus longue longévité et évite d’avoir à jeter ou remplacer l’appareil ou véhicule dans lequel il se trouve.